Trois-Rivières, 7 mai 2015

Communiqué de presse

Hydro-Québec rectifie les allégations rapportées dans la chronique de Jean-Marc BeaudoinHydro-Québec en Mauricie : une présence engagée et responsable

Hydro-Québec rectifie les allégations rapportées dans la chronique de Jean-Marc Beaudoin, intitulée « Plutôt les payer à ne rien faire », et publiée ce matin dans le Nouvelliste. Le chroniqueur reprend en effet à son compte une série d’erreurs ou d’informations tronquées qu’il importe de rectifier pour le bénéfice des lecteurs.

D’abord, il est absolument faux de prétendre qu’Hydro-Québec n’a pas endossé le rapport faisant état des coûts associés à la réfection : le rapport préparé par Hydro-Québec a été déposé le 3 octobre 2012 à l’occasion d’une conférence de presse tenue conjointement avec le gouvernement du Québec. Le rapport a été rendu disponible sur le site Web et y est toujours. Qui plus est, la direction d’Hydro-Québec a été appelée à témoigner lors de la Commission parlementaire sur les impacts liés à la fermeture en janvier 2013.

Cette recommandation a été accompagnée par la suite de multiples gestes concrets pour limiter les impacts. Qu’on en juge. Au chapitre des emplois de la centrale nucléaire de Gentilly-2 : depuis le 28 décembre 2013, près de 80% des employés de la centrale s’est relocalisé dans l’entreprise. De ce nombre, près de 50% est demeuré dans la région de la Mauricie—Centre-du-Québec.

Pour la seule situation des ingénieurs, il reste actuellement 74 ingénieurs excédentaires à la centrale de Gentilly-2. De ce nombre, 15 sont affectés à la centrale, 19 ingénieurs effectuent des mandats de développement ailleurs à Hydro-Québec, 26 sont sur des affectations temporaires à Hydro-Québec. Il en reste 14 qui sont libres et à la recherche d’un emploi. Depuis le début de l’année 2015, plus d’une centaine de postes d’ingénieurs partout au Québec ont fait l’objet d’un affichage chez Hydro-Québec. Ces postes sont réservés en priorité aux ingénieurs excédentaires provenant de la centrale de Gentilly-2.

Hydro-Québec a par ailleurs déjà mis en place une structure de gestion, composée d’une soixantaine d'employés, provenant tous de la centrale nucléaire de Gentilly-2. Cette structure, par ailleurs convenue avec la partie syndicale, est composée d’employés de bureaux, de cadres, d’ingénieurs, de professionnels, de spécialistes, de techniciens et d’employés de métier. Cette équipe a pris la relève des opérations à l’installation nucléaire de Gentilly-2 le 1er janvier 2015 dernier.

Ces informations ont été communiquées publiquement, que ce soit lors des exercices réglementaires publics de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, lors de l’étude des crédits du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles ou par voie de communiqués et d’entrevues accordées.

À cela s’ajoute le fait qu’Hydro-Québec a déplacé environ 50 postes, auparavant situés à Montréal ou à Québec, vers la région de la Mauricie—Centre-du-Québec.

Par ailleurs, la question du centre de données qui s’établit à Drummondville a été maintes fois expliquées : le centre de données nécessite d’être situé près du réseau de communication d’Hydro-Québec. Rappelons que des motifs financiers et techniques ont soutenu cette décision.


Pour renseignements:

Marie-Elaine Deveault
Affaires publiques et médias
Hydro-Québec
514-289-4307

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