Compteurs de nouvelle générationHydro-Québec réagit à un article paru dans Le Nouvelliste

Hydro-Québec a pris connaissance des propos d’un professeur de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui se prononce contre les compteurs de nouvelle génération, propos cités par la journaliste Brigitte Trahan dans l’édition du 3 novembre du quotidien Le Nouvelliste. L’entreprise rectifie les faits.

Des études crédibles et indépendantes sur les questions de santé

D’abord, il est complètement faux de prétendre qu’Hydro-Québec a financé les études qu’elle cite et que les milieux universitaires ne prennent pas position par crainte de perdre ou de ne pas obtenir du financement.

Contrairement à ce qu’avance ce professeur, plusieurs études crédibles et indépendantes concluent que les compteurs de nouvelle génération ne présentent aucun danger pour la santé. En effet, Santé Canada, la direction de Santé publique et la Société royale du Canada, des autorités officielles compétentes en matière de santé, ont publié des avis dans lesquels elles affirment que les compteurs ne posent pas de risques pour la santé. Nous invitons le professeur en question à consulter ces avis.

Un niveau d’exposition 120 000 fois en dessous des limites fixées par Santé Canada

Le niveau d’exposition aux radiofréquences à un mètre d’un compteur de nouvelle génération est 120 000 fois inférieur aux limites fixées par Santé Canada. Les radiofréquences émises par les compteurs de nouvelle génération se comparent à celles que produit un moniteur pour bébé et sont de loin inférieures à celles de la plupart des appareils domestiques d’usage courant comme les cellulaires et les fours à micro-ondes.

Ces comparaisons proviennent du Centre de recherche industrielle du Québec qui, selon une méthode adéquate et de façon indépendante, a pris des mesures à un mètre des divers objets en question. Contrairement à ce qu’affirme le professeur, même à une distance de moins de un mètre, le compteur de nouvelle génération demeure sans danger pour la santé et plusieurs dizaines de milliers de fois en dessous des limites recommandées par Santé Canada.

Un remplacement nécessaire

Près de la moitié des compteurs du parc d’Hydro-Québec ont plus de 25 ans et l’entreprise doit les remplacer avant qu’ils atteignent la fin de leur durée de vie utile. Les compteurs électromécaniques ne sont plus fabriqués en Amérique du Nord depuis 2010. La décision de remplacer les compteurs électromécaniques est donc non pas un choix, mais bien une nécessité.

L’entreprise a choisi de mettre en œuvre une infrastructure de mesurage avancée avec relève automatisée et d’installer des compteurs de nouvelle génération chez tous ses clients. Le coût du projet soumis à la Régie de l’énergie totalise près de 1 milliard de dollars, ce qui représente une économie de 200 millions de dollars comparativement au maintien de la technologie actuelle. Ce sont 81 millions de dollars qu’Hydro-Québec prévoit économiser annuellement à partir de 2019, soit à la fin du déploiement de la technologie. Ces économies auront une incidence positive sur l’évolution des tarifs.

Grâce à cette technologie, les clients n’auront en outre plus besoin de signaler une panne puisqu’Hydro-Québec sera automatiquement informée. Elle pourra ainsi déterminer l’envergure de la panne et rétablir plus rapidement le service.

La démarche d’Hydro-Québec s’inscrit dans un mouvement mondial amorcé il y a quelques années. À ce jour, plus de 125 millions de ces compteurs ont déjà été déployés dans le monde et une centaine de distributeurs utilisent une technologie de ce type. Au Québec, le déploiement de la nouvelle technologie se déroule très bien. Plus de 2,1 millions de compteurs de nouvelle génération ont déjà été installés et tous les clients devraient avoir un nouveau compteur d’ici 2018.

Pour en savoir davantage sur les compteurs de nouvelle génération, les personnes intéressées peuvent visiter notre site Web ou communiquer avec l’un de nos représentants au 1 855 462-1029.

Patrice Lavoie
Affaires publiques et médias
Hydro-Québec
514 289-5005