Montréal, 3 janvier 2014

Communiqué de presse

Hydro-Québec réagit à deux articles publiés dans Le Devoir Hydro-Québec a investi plus de 7 milliards dans son réseau de distribution à l’échelle du Québec au cours des dix dernières années

Hydro-Québec tient à rectifier les informations erronées véhiculées dans deux articles publiés dans Le Devoir, soit celui intitulé « Pannes d’électricité : un réseau vieillissant », publié le 27 décembre et signé par Jean-Robert Sansfaçon, ainsi que l’article « Le "vaisseau amiral" prend l’eau » du 3 janvier signé par Lise Payette.

Des investissements importants dans le réseau de distribution
L’éditorialiste affirme que « le Québec a investi des centaines de millions après 1998 pour renforcer l’approvisionnement de son centre économique et financier. Mais pour le reste, rien ! ». Cela est totalement faux. De fait, Hydro-Québec investit annuellement dans son réseau de distribution. Au cours des dix dernières années, les investissements ont totalisé plus de 7 milliards de dollars, et ce, dans l’ensemble du Québec.

Une partie importante de ces investissements a donc été réalisée bien après l’achèvement, en 2006, du programme de renforcement du réseau qui avait suivi le verglas de 1998. Rappelons que ce programme avait lui-même conduit à des investissements de 200 millions de dollars pour accroître la robustesse des installations dans les secteurs jugés les plus susceptibles de subir des accumulations importantes de verglas, soit les régions situées au sud de Montréal et de Québec ainsi que la Gaspésie et la Côte-Nord.

Précisons également que, depuis 2007, la norme visant à assurer une robustesse accrue du réseau est appliquée partout au Québec, ce qui a entraîné des investissements additionnels de 140 millions à ce jour.

Des investissements supérieurs à ceux consentis en production
Il est également faux de prétendre qu’Hydro-Québec sous-investit dans ses réseaux de transport et de distribution pour se concentrer sur la construction de barrages de production. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les investissements en transport et en distribution ont été de 10 milliards de dollars depuis cinq ans, comparativement à 8,9 milliards en production. Au cours des deux dernières années, les investissements en transport et en distribution ont même largement dépassé ceux en production, comme une simple vérification dans les rapports annuels d’Hydro-Québec aurait permis de le constater :

  • 2012 : 2,27 milliards pour les réseaux de transport et de distribution, contre 1,5 milliard en production ;
  • 2011 : 2,25 milliards pour les réseaux de transport et de distribution, contre 1,5 milliard en production.

Le programme d’élagage : un rythme soutenu
Nous devons aussi corriger l’information véhiculée par l’éditorialiste à l’effet que « les opérations d’élagage des arbres se font plus rares que par le passé ». Au contraire, le programme d’élagage a connu une croissance marquée de 2006 à 2009 et se poursuit depuis au même rythme année après année, avec un budget d’environ 60 millions de dollars par an.

L’enfouissement : une bonne solution, mais pas partout au Québec
Sur cet aspect également, il importe de rectifier les faits. Contrairement à ce qu’on prétend dans l’article, l’enfouissement ne peut être une solution pour des régions de grande étendue et de faible densité de population comme les Laurentides, l’Estrie ou la Montérégie, où se sont produits les principaux évènements climatiques ayant privé nos clients d’électricité au cours de la dernière année. L’enfouissement, qui est dix fois plus coûteux que la mise en place d’un réseau aérien, peut représenter une solution efficace pour des réseaux déployés sur de courtes distances ou dans des zones urbaines à forte densité de population.

Par ailleurs, les réseaux enfouis comportent leurs propres défis, notamment en temps de fortes pluies et d’inondations, comme l’ont récemment vécu les villes de New York et de Toronto.

Un réseau robuste et fiable
Enfin, Hydro-Québec réitère que son réseau est robuste et fiable, et qu’elle consentira toujours les investissements requis pour le maintenir à la fine pointe de la technologie. L’entreprise a tout intérêt à faire ces investissements, car ils constituent le fondement de la rentabilité de ses activités réglementées de transport et de distribution.

Bref, l’argument du sous-investissement récurrent avancé par M. Sansfaçon n’est pas fondé.


Pour renseignements :

Patrice Lavoie
Hydro-Québec
514 289-2097
lavoie.patrice2@hydro.qc.ca

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