Montréal, 3 novembre 2022

Communiqué de presse

Rapport d’Amnistie internationale : une noble cause mais un rapport qui manque de rigueur scientifique

Dans un récent rapport, Amnistie internationale fait écho aux revendications de la communauté innue de Pessamit à l’égard de l’utilisation des ressources naturelles sur son territoire. Des messages qui concordent avec les échanges que nous avons avec cette communauté. Mais en matière de changements climatiques, le rapport d’Amnistie manque de rigueur scientifique.

Amnistie internationale y affirme qu’Hydro-Québec fait partie du problème en matière de changements climatiques. L’organisme laisse entendre que nos réservoirs seraient d’importants émetteurs de méthane. Les articles sur lesquels s’appuie l’organisme ne font aucune distinction entre nos réservoirs et ceux qui sont situés dans des climats plus tempérés. Cette distinction est pourtant fondamentale.

Nos eaux froides et bien oxygénées, combinées à une faible densité de végétation, font en sorte que les émissions de GES de nos réservoirs sont plus faibles. C’est pour cette raison que les États du Nord-Est américain sollicitent notre aide pour atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de GES. En matière de changements climatiques, Hydro-Québec fait partie de la solution.

Le rapport fait également référence aux modifications à l’environnement qu’entraînent nos installations. Rappelons que toutes les filières énergétiques ont un impact environnemental. Or, quelques années après leur création, nos réservoirs deviennent des écosystèmes riches. De plus, nous mettons en place plusieurs mesures pour atténuer les impacts environnementaux, dont le maintien de débits réservés pour préserver le lit naturel des rivières et la protection des berges contre l’érosion.

« En ce qui concerne la communauté de Pessamit, nous sommes déterminés à bâtir des ponts et nos échanges se poursuivent, au rythme souhaité par la communauté, affirme Julie Boucher, vice-présidente Développement durable, relations avec les communautés et communications d’Hydro-Québec. En matière de revendications territoriales, nous ne pouvons pas nous substituer aux gouvernements fédéral et provincial. Mais nous pouvons faire des propositions en lien avec la présence de nos installations sur le territoire. Nous y travaillons en ce moment même, avec différentes communautés autochtones. »

Qu’il s’agisse d’impacts environnementaux ou de relations avec les communautés autochtones, Hydro-Québec est déterminée à toujours faire mieux. Quant à la communauté de Pessamit, le travail se poursuit et notre main demeure tendue.


Informations :

Francis Labbé
Porte-parole
514-289-3423

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