Montréal, 24 novembre 2016
Communiqué de presse
Bois empilé à la Romaine : Hydro-Québec travaille déjà à dénouer l’impasse
À la suite de la publication de l’article « Gaspillage de la forêt québécoise au chantier de la Romaine » sur le site de Radio-Canada, Hydro-Québec tient à expliquer pourquoi des billes de bois sont empilées près du chantier de la Romaine-3 en attente d’être commercialisées. Hydro-Québec souhaite aller rapidement de l’avant pour éviter que le bois ne se détériore. « Il y a une limite qu’on va atteindre bientôt et nous devons régler cette situation. Nous souhaitons le faire avec nos partenaires innus, mais il y a une dispute entre les Innus et leur partenaire à eux », souligne Daniel Lauzon, directeur – Ressources humaines et affaires autochtones à Hydro-Québec.
Plus de 80 % du bois coupé à la Romaine a déjà été transporté jusqu’à une scierie.
- Nous trouvons déplorable que des billes de bois empilées près du chantier de la Romaine-3 n'aient pas encore été valorisées et nous travaillons présentement à trouver une solution avec les parties en cause.
- L’entreprise Produits forestiers innus (PFI) devait couper, empiler et transporter le bois. Alors que nous en sommes à l’étape du transport, un conflit majeur oppose l’entrepreneur innu et son propre partenaire, Rémabec.
- Il est vrai que le bois appartient à Hydro-Québec puisqu’Hydro-Québec a payé les droits de coupe pour le réservoir de la Romaine 3 mais, si nous décidions de le sortir du chantier sans attendre que l’entrepreneur innu s’entende avec son partenaire, nous risquerions d’envenimer leur conflit.
Il ne faut pas comparer des activités commerciales de foresterie aux mesures d’atténuation d’Hydro-Québec
- Il est faux de dire qu’Hydro-Québec a payé trop cher pour le déboisement. Le coût final du déboisement est d’ailleurs assez proche de nos estimations initiales.
- Les forestières planifient leurs projets en fonction du plus bas coût pour le bois récolté alors que, pour Hydro-Québec, le déboisement est une activité qui fait partie d’un ensemble de mesures d'atténuation déployées au moment de la création d’un réservoir hydroélectrique.
- Le coût du bois récolté est inférieur pour les forestières parce que :
- Seules les zones représentant un potentiel de bois intéressant (maturité des peuplements, densité) sont ciblées ;
- Les secteurs trop difficiles d’accès sont abandonnés (coût de construction de chemins, ponts et campements trop grand par mètre cube de bois) ;
- La planification de leur récolte est basée sur une plus longue période et un plus grand volume de bois (optimisation des chemins, ponts et campements construits) ;
- Plusieurs équipements forestiers se trouvent à proximité des chantiers des industriels forestiers contrairement à la situation dans la région de la Romaine, où aucune activité de récolte n’est en cours.
Pour renseignements :
Mathieu Rouy
Hydro-Québec
514 289-5005
rouy.mathieu@hydro.qc.ca