Montréal, 21 juillet 2016
Communiqué de presse
L’hydroélectricité québécoise est propre selon les dernières recherches scientifiques
Nous tenons à apporter quelques précisions au sujet de certaines questions soulevées dans un éditorial signé par David Suzuki dans le journal The Record du 19 juillet et portant sur les considérations environnementales liées à l’hydroélectricité.
Hydro-Québec a récemment confié à la Chaire internationale sur le cycle de vie du CIRAIG le mandat d’étudier et de comparer, au moyen de la méthode d’analyse du cycle de vie, différentes filières de production d’énergie électrique en Amérique du Nord. La conclusion est claire : la filière hydroélectrique du Québec se classe parmi les meilleures.
Cette étude confirme que les émissions de GES augmentent dans les années qui suivent la création des réservoirs. Cependant, elles redescendent au niveau des conditions naturelles en moins de dix ans. L’étude indique également que les émissions de GES de l’hydroélectricité québécoise sont semblables à celles de l’énergie éolienne, 5 fois moins élevées que celles de l’énergie solaire photovoltaïque et 70 fois moins élevées que celles de l’énergie thermique tirée du charbon.
Une quantité importante de GES évités pour le Québec et ses voisins
Notre énergie permet au Québec d’afficher un taux d’émission de gaz à effet de serre par habitant parmi les plus faibles de l’Amérique du Nord. En exportant une partie de notre électricité, nous étendons l’effet bénéfique de l’utilisation de notre énergie propre au continent. En 2015, les exportations d’électricité d’Hydro-Québec ont ainsi évité l’émission de 7,4 millions de tonnes de GES, soit l’équivalent des émissions annuelles de 1,85 million d’automobiles.
Des pratiques environnementales reconnues mondialement
Monsieur Suzuki affirme que la production d’énergie doit se faire avec un minimum d’impacts et un maximum d’efficacité. C’est dans cet esprit qu’Hydro-Québec a mis en place un modèle de développement durable considéré comme exemplaire par les entreprises d’électricité du monde entier.
Il est également important de rappeler que les projets hydroélectriques menés au Québec sont soumis à un examen environnemental rigoureux par les gouvernement fédéral et provincial. Ces projets s’appuient sur des consultations et des études environnementales et sociales exhaustives. Par ces études, nous cherchons à trouver des solutions optimales et à élaborer des mesures pour prévenir, atténuer ou compenser les impacts.
Une approche qui tient compte des changements climatiques
Comme le souligne monsieur Suzuki, les changements climatiques auront un impact sur les bassins hydrographiques qui alimentent nos centrales hydroélectriques. Nous sommes également sensibles à cette question. C’est pourquoi nous appuyons depuis 15 ans Ouranos, consortium qui se penche justement sur les impacts des changements climatiques. Nous veillons à intégrer les connaissances issues de ses recherches à nos activités d’exploitation ainsi qu’à l’élaboration de nos projets.
Une filière développée dans le respect des communautés d’accueil
En terminant, nous tenons à souligner qu’au fil des ans et de nos projets, nous avons noué avec les collectivités locales plusieurs partenariats afin que les communautés concernées maintiennent les divers usages du territoire, favorisent la poursuite des activités traditionnelles et bénéficient des retombées économiques de projets.
Alain Tremblay, Ph. D.
Conseiller en environnement
Hydro-Québec
Information
514 289-5005