Circonstances différentes, mêmes préoccupations : la sécurité et la fiabilité du réseau

Un reportage diffusé au Téléjournal de Radio-Canada le 26 avril fait notamment mention d’un incident avec projection au complexe La Grande à Radisson survenu le 10 juillet dernier.

Lorsqu’il s’agit d’équipements sous tension, le risque zéro n’existe pas. Hydro-Québec travaille constamment à réduire ces risques. Des méthodes de travail rigoureuses sont donc en place pour que les opérations soient réalisées de manière sécuritaire. Ces procédures sont développées avec nos partenaires syndicaux et elles sont constamment mises à jour. Chaque année, de 10 à 15 incidents considérés majeurs sont recensés alors qu’Hydro-Québec opère environ 65 000 équipements sous haute tension.

Les équipements vieillissants font l’objet d’une attention accrue et d’un plan d’entretien rigoureux. Hydro-Québec investitannuellement 2 milliards de dollars sur son réseau et ce, selon une planification responsable.

Plus particulièrement, l’incident survenu à La Grande a fait l’objet d’une enquête rigoureuse et qui conclut que la cause est un défaut de conception quant à l’isolation de l’équipement. Cette enquête a recommandé des mesures qui ont toutes été intégrées.

Ces conclusions ont notamment servi d’assises à une décision de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (anciennement CSST) appelée à statuer sur la dangerosité des lieux de travail. Après analyse de cette enquête, la CNESST a conclu que le lieu n’était pas dangereux.

« Hydro-Québec possède l’un des réseaux les plus fiables de l'Amérique du Nord et cette décision a été prise afin d’assurer qu'il le demeure. Par ailleurs, ces investissements ne changent en rien l’engagement d’Hydro-Québec de limiter les augmentations tarifaires à venir à un niveau en deçà de l’inflation », a affirmé M. Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec.

Remplacement de disjoncteurs : un investissement devancé par prudence

Plus tôt dans la journée, à la suite de la diffusion de l’article de Pierre Couture « Facture de 560 M$ pour Hydro » dans le Journal de Montréal aujourd’hui, Hydro-Québec a rappelé que le journaliste fait référence au devancement du remplacement de disjoncteurs de modèle PK, lequel s’intègre à sa planification annuelle d’environ 2 milliards de dollars d’investissements dans le réseau de transport d’électricité. Hydro-Québec procède plus rapidement par souci de gestion rigoureuse, par précaution et afin de s’assurer que son réseau de transport continue d’être l’un des plus fiables de l'Amérique du Nord.

Hydro-Québec dispose de 290 disjoncteurs de modèle PK dont la grande majorité a été mis en service dans les années 1970. À la lumière de deux bris d’équipements survenus par des températures très froides, la décision a été prise de devancer le calendrier afin de remplacer 62 disjoncteurs PK en 2016, pour un montant d’environ 120 millions de dollars. Le remplacement des 228 disjoncteurs restants suivra rapidement. Ces équipements sont donc en fin de vie utile et leur remplacement était déjà prévu pour le début des années 2020.

Comme le veut son cadre réglementaire pour de pareils investissements, Hydro-Québec a déposé le 14 avril dernier un dossier complet auprès de la Régie de l’énergie afin qu’elle autorise les investissements requis. Cette demande est publique et accessible sur le Web. Elle fera l’objet d’une analyse exhaustive par la Régie de l’énergie, un organisme indépendant.

Informations :

Serge Abergel
Hydro-Québec
514-289-5005