Montréal, 5 juillet 2019
Nouvelle
Lettre envoyée à la rédaction du Daily Bulldog Hydro-Québec et les communautés autochtones du Québec, partenaires dans le développement hydroélectrique
Hydro-Québec et les nations autochtones ont noué plusieurs partenariats afin que les communautés concernées bénéficient des retombées économiques de projets, maintiennent les divers usages du territoire et favorisent la poursuite des activités traditionnelles. Depuis 1975, Hydro-Québec a signé quelque 40 ententes avec des nations et communautés autochtones, et est un leader parmi les entreprises canadiennes sur le plan des rapports avec ces communautés.
L’utilisation de termes comme « dépossession », « éviction » et « eau empoisonnée » pour décrire cette relation – comme on l’a récemment vu dans la tribune libre du Daily Bulldog – est tout simplement une erreur et ne tient pas compte de la vraie nature d’une relation qui dure depuis plusieurs décennies.
Notre approche consiste à nous adresser aux groupes susceptibles de subir des impacts, y compris les communautés autochtones, au début du processus de conception de chaque projet. Des représentants des communautés autochtones sont intégrés aux équipes de projet et la conception tient compte de leurs connaissances traditionnelles. Nous signons des ententes sur les répercussions et les avantages avec ces communautés pour nous assurer que celles-ci sont indemnisées et bénéficient de retombées économiques. Dans certains cas, les communautés investissent dans les projets et reçoivent leur part des bénéfices.
Pour en savoir plus, consultez ce document sur nos rapports avec les communautés autochtones.
Mais nous ne sommes pas les seuls à le dire. Le comité d’examen (COMEX), entité indépendante dont les membres sont nommés par le gouvernement du Québec et la Nation crie, a réalisé une consultation exhaustive au sujet de l’un de nos projets terminé il y a quelques années :
« Le COMEX est d’avis qu’une très bonne collaboration s’est développée au fil des dernières années entre la Nation crie et le promoteur. De plus, le Comité est persuadé que les travaux de l’Eastmain-1-A, de la Sarcelle et de la dérivation Rupert auront contribué à une meilleure compréhension entre toutes les parties impliquées, à une plus grande participation des Cris dans le développement du territoire et aussi peut-être à les habiliter à réaliser leurs objectifs à long terme de développement économique et communautaire. »
Pour en savoir plus, consultez le rapport complet du COMEX.
Grâce à plus de 40 ans de collaboration avec les communautés autochtones, Hydro-Québec est en mesure de mettre en valeur le fort potentiel hydroélectrique du territoire et d’offrir un approvisionnement électrique fiable, durable et concurrentiel aux Québécois et à ses marchés d’exportation.
N’essayons pas de réécrire l’histoire. Pensons plutôt à que ce qui a été accompli et à ce que nous pouvons faire pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques en Amérique du Nord.
Gary Sutherland
Relations externes – Exportations et acquisitions
Hydro-Québec