Montréal, 21 janvier 2013

Communiqué de presse

Hydro-Québec corrige deux erreurs véhiculées dans l'article de La Presse « Hydro-Québec : les défis s'accumulent »

Premièrement, le chiffre énoncé dans l'article pour les stocks énergétiques au 1er  janvier 2013 est erroné. Ces stocks n'étaient pas de 99,5 TWh, mais plutôt de l'ordre de 110 TWh.

En ce qui a trait à la fermeture de la centrale de Gentilly-2, il est faux de dire que la « centrale nucléaire continuera donc de peser encore longtemps sur la rentabilité d'Hydro ».

Contrairement à ce que l'article mentionne, les provisions comptables pour couvrir l'entièreté des coûts (évacuation du combustible irradié, sécurité du site, démantèlement etc.) sont prévues sur toute la période que durera le déclassement de la centrale. Les provisions, établies selon les principes comptables généralement reconnus du Canada, totalisaient 806 M$ au 30 septembre 2012 (rapport trimestriel du 30 septembre) et représentent la valeur actualisée des décaissements futurs liés au démantèlement de la centrale et à l’évacuation du combustible nucléaire. De plus, conformément à la Loi concernant la gestion à long terme des déchets de combustible nucléaire, Hydro-Québec a plus de 100 M$ dans un fonds en fiducie réservé à l’évacuation du combustible. L’impact se limite donc à l'écriture comptable de la charge d’intérêts annuelle sur la provision, qui sera d'environ 10 M$ supérieur à ce qu'il aurait été en cas si on avait  poursuivi l'exploitation de la centrale de Gentilly-2. Un tel écart n'est pas significatif à l'échelle des résultats d'une entreprise de la taille d'Hydro-Québec.

Rappelons, comme le stipule l'État de situation rendu public en octobre dernier, que la fermeture de la centrale conduira dans le futur à de meilleurs résultats financiers pour Hydro-Québec par rapport au scénario d'une réfection de la centrale. On estime que le bénéfice net annuel de l'entreprise sera supérieur d'environ 215 M$, à compter de 2017, à ce qu'il aurait été en cas de réfection. C'est plutôt la poursuite des activités de la centrale qui aurait pesé sur les résultats de l'entreprise pour les 25 à 30 prochaines années. La fermeture de la centrale de Gentilly-2 est donc une décision nettement plus avantageuse sur le plan financier pour Hydro-Québec.


Isabelle Thellen
Porte-parole
Hydro-Québec

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