Montréal, 10 décembre 2012
Communiqué de presse
Réponse au texte « Je n'aime pas » de Jean-Paul Gagné publié dans Les Affaires
Le texte de M. Jean-Paul Gagné, publié dans l'édition du journal Les Affaires du 8 décembre, prétend que le Québec ne permet pas à Terre-Neuve de transporter son électricité vers d’autres marchés.
C’est tout à fait erroné.
Hydro-Québec exploite un réseau de transport d'électricité ouvert, conformément aux tarifs et conditions approuvés par la Régie de l'énergie et aux exigences règlementaires de réciprocité de l'autorité américaine habilitée, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC).
Le réseau de transport d'électricité du Québec est utilisé à pleine capacité; par voie de conséquence, il n'est pas possible de transiter des blocs importants d'électricité sans faire des investissements additionnels sur le réseau. Hydro-Québec investit d'ailleurs présentement 1,8 milliard de $ sur le réseau de transport dans le cadre du projet hydroélectrique de la rivière Romaine.
Pour transporter la production du Bas-Churchill à travers le Québec sur plus de 1500 kilomètres vers les États-Unis ou l'Ontario, des investissements de plusieurs milliards de dollars seraient requis sur le réseau de transport d'électricité du Québec. C'est la réponse qu'Hydro-Québec a donnée à la demande de transit de l'entreprise terre-neuvienne promoteur du projet du Bas-Churchill, Nalcor. Ainsi, conformément aux Tarifs et Conditions de transport approuvés par la Régie de l'Énergie et aux pratiques des réseaux de transport à l'échelle de l'Amérique du Nord, ce serait à la cliente Nalcor de payer l'investissement requis. Agir autrement reviendrait à faire assumer les coûts de plusieurs milliards de dollars par la clientèle du Québec. La Régie de l'énergie a d'ailleurs confirmé la justesse de cette interprétation le 11 mai 2010.
Marc-Brian Chamberland
Directeur Communication d'entreprise
Hydro-Québec