Éclairer New York avec notre énergie propre et renouvelableLes consultations publiques sur la ligne d’interconnexion Hertel-New York commenceront sous peu

Hydro-Québec et son partenaire américain, Transmission Developers Inc., ont présenté aujourd’hui le projet Champlain Hudson Power Express (CHPE) dans le cadre de l’appel de propositions de l’État de New York pour un approvisionnement en énergie propre et renouvelable. Ce projet prévoit la construction d’une ligne de transport souterraine et sous-fluviale d’une longueur d’environ 545 km entre la frontière canado-américaine et la ville de New York, afin de relier le réseau d’électricité d’Hydro-Québec à celui de New York. Il permettra de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES) du sud de l’État, où de 85 à 90 % des approvisionnements en électricité de la ville de New York proviendront de sources fossiles d’ici la fin de l’année.

Au Québec, Hydro-Québec entend construire une ligne souterraine à 400 kilovolts (kV) d’environ 60 km entre le poste Hertel, à La Prairie, et la frontière canado-américaine pour compléter la nouvelle interconnexion.

Le projet CHPE a déjà obtenu toutes les autorisations requises de la part des autorités américaines. La ligne permettrait d’éviter 3,9 millions de tonnes de GES chaque année, soit l’équivalent de retirer 44 % des voitures des rues de la ville de New York.

« Alimenter nos voisins en énergie propre et renouvelable est une fierté pour tous les Québécois. La proposition que nous avons soumise nous permettrait d’intensifier nos efforts en ce sens et d’offrir notre plein soutien aux New-Yorkais dans la réalisation de leurs objectifs de décarbonation. Elle aurait également d’importantes retombées économiques pour le Québec. La consultation qui sera lancée dans les prochaines semaines est essentielle pour assurer le choix du tracé à moindre impact, » souligne Sophie Brochu, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec.

Projet de ligne d’interconnexion Hertel-New York

Le tracé de la ligne de transport Hertel-New York n’est pas encore déterminé. Hydro-Québec a établi une zone d’étude d’environ 800 km² délimitée au nord par le poste Hertel, à l’ouest par l’autoroute 15, au sud par la frontière canado-américaine et à l’est par la rivière Richelieu. Cette zone chevauche le territoire de trois municipalités régionales de comté (MRC) : Roussillon, Le Haut-Richelieu et Les Jardins-de-Napierville. Elle fait actuellement l’objet d’inventaires et d’analyses environnementales et techniques, et Hydro-Québec est déjà en discussion avec plusieurs organismes locaux et régionaux.

Les principaux impacts sur les milieux naturel et humain d’une liaison souterraine comme la ligne Hertel-New York sont temporaires et principalement associés aux travaux de construction. Une consultation publique sera lancée d’ici la fin du printemps dans les trois MRC concernées afin de recueillir les commentaires des citoyens, de répondre à leurs questions et d’approfondir les connaissances sur le milieu. Cette consultation, tout comme les études d’avant-projet en cours, vise à déterminer le tracé de ligne de moindre impact ainsi que les mesures d’atténuation qui permettront de réduire au minimum les impacts des travaux de construction.

Faits saillants

- Capacité de transport électrique de l’interconnexion Hertel-New York-CHPE de 1 250 mégawatts (MW)

- Réduction d’environ 3,9 millions de tonnes de GES par année

- Lignes souterraines d’environ 60 km au Québec et 545 km dans l’État de New York

- Ajout d’un convertisseur au poste Hertel, à La Prairie

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