Montréal, 13 août 2012
Communiqué de presse
Éradication du nerprun dans trois grands parcs de MontréalPleins feux sur un travail d'équipe : de jeunes montréalais contribuent à la préservation de nos milieux naturels
Pour la quatrième année consécutive, une trentaine de jeunes montréalais recrutés dans le cadre du programme Valorisation jeunesse – Place à la relève ont sillonné les sentiers de deux parcs-nature situés sur le territoire de Montréal, à la recherche du nerprun, une plante exotique nuisible pour nos milieux naturels dans le cadre du Projet de restauration et de valorisation de la biodiversité en milieu urbain. Le travail de ces jeunes, dans l’écoterritoire des sommets et flancs du mont Royal, le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation et celui du Bois-de-Liesse, a ainsi permis d’éradiquer un nombre considérable de plants de nerprun.
Au terme des travaux qui ont duré sept semaines, les jeunes, sous la supervision de biologistes, se sont intéressés aux milieux naturels et ont appris à identifier des plantes, des méthodes de travail adéquates, ainsi qu’à observer des règles de santé et de sécurité. Depuis la première édition du projet en 2008, 130 jeunes ont coupé près de 2 200 000 de tiges et de rejets de souches de nerprun, soit 1038 m3 de biomasse de nerprun retirés du milieu naturel. En remplacement de cette plante nuisible, ce sont plus de 8300 végétaux indigènes, arbres et arbustes qui ont pu être plantés.
« Je suis fier des efforts déployés par nos jeunes, ainsi que de leur engagement dans ce projet d’une grande importance pour la santé de nos milieux naturels. Ce projet leur a permis de recevoir une formation de grande qualité et d’acquérir de réelles compétences. Cette année, nous avons impliqué les citoyens dans notre démarche. Véritable prise de conscience générale, de nombreux Montréalais sont venus prêter main forte à nos équipes. Ces belles réalisations démontrent qu’en travaillant tous ensemble, nous pouvons maintenir la biodiversité ainsi que l’équilibre de nos écosystèmes », a affirmé M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l’environnement et des parcs.
Julie Boucher, chef – Relations avec le milieu, territoire de Montréal, à la direction – Affaires régionales et collectivités d’Hydro-Québec, et représentante de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, affirme : « Un projet qui vise la restauration et la valorisation de milieux forestiers urbains n’aurait pas d’effet durable si les gens ne se sentaient pas concernés. La Fondation est heureuse de collaborer à cette initiative qui s’inscrit dans sa mission d’aider les collectivités locales à transmettre aux générations futures le patrimoine naturel du Québec. ».
La lutte contre le nerprun, représente un véritable enjeu économique et environnemental dont la Ville a conscience depuis maintenant plusieurs années. Cette année, ce sont près de 300 000 $ qui ont été investis afin de poursuivre les interventions d’éradication. Cet été, les équipes en place ont coupé quelque 550 000 tiges et rejets de nerprun et planté 1 550 végétaux indigènes. Cependant, il s’agit d’une tâche de longue haleine qui commence à porter ses fruits. Chaque année et ce pendant 5 ans, il est nécessaire de revenir sur les sites d’intervention pour éradiquer les pousses.
L’éradication du nerprun n’aurait pu se concrétiser sans la participation de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement (58 000 $), le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles par le biais du programme Valorisation Jeunesse – Place à la relève (90 000 $), le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine pour le secteur mont Royal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal (58 000 $), et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman/Programme C-Vert (4 000 $). Les jeunes ont été accueillis et formés par SOVERDI (15 750 $), qui a apporté un soutien à l'encadrement administratif du projet d’éradication du nerprun, ainsi que par Les amis de la montagne et GUEPE (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) qui ont supervisé leur travail sur le terrain. La Ville de Montréal a fourni des ressources humaines pour veiller au bon fonctionnement de l’ensemble du projet.
Pour plus d’information sur la fondation Hydro-Québec pour l’environnement, visitez le www.hydroquebec.com/fondation-environnement, et pour mieux connaitre le programme Place à la relève, consultez le www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/fr/jeunes.