Montréal, 28 juin 2017
Communiqué de presse
Réplique à la chronique du Journal MétroL’hydroélectricité, une énergie propre développée en partenariat avec les communautés
La chronique « Le côté sombre d’Hydro-Québec » publiée dans le Journal Métro du 28 juin démontre une méconnaissance de la question du mercure. Ces propos ne peuvent qu’alarmer la population alors qu’ils n’ont aucun fondement scientifique.
Il n’existe aucun cas connu d’empoisonnement au mercure chez les consommateurs de poissons pêchés au Québec. Tous les poissons contiennent naturellement du mercure.
La mise en eau d’un réservoir provoque une augmentation temporaire de la teneur en mercure dans la chair des poissons. Ce phénomène est bien connu et documenté et il fait l’objet d’un suivi rigoureux depuis des décennies en collaboration avec les autorités de santé publique.
Il est faux d’affirmer que les Cris de Chisasibi ne pouvaient pas manger de poisson en 1985. Des recommandations de consommation avaient alors été communiquées aux communautés afin de maintenir une consommation de poisson sécuritaire.
Depuis 1975, Hydro-Québec a signé avec des nations et communautés autochtones quelque 30 ententes qui permettent aux communautés de participer activement à la réalisation des projets et aux programmes de suivi environnemental ainsi que de bénéficier de retombées économiques. Le partenariat entre les Cris et Hydro-Québec est d’ailleurs encore aujourd’hui cité en exemple.
L’hydroélectricité du Québec est une énergie propre qui produit de très faibles émissions de gaz à effet de serre : 50 fois moins élevées que celles de l’énergie thermique tirée du gaz naturel, équivalentes à celles de l’éolien et cinq fois inférieures à celles du solaire photovoltaïque. Les exportations d’Hydro-Québec permettent notamment d’éviter l’équivalent des émissions annuelles de 1 850 000 véhicules en Nouvelle-Angleterre. Dans un contexte de réchauffement climatique, l’hydroélectricité québécoise fait certainement partie de la solution.